Campagne coin de mon enfance
Journée pauvre, vue en rose ;
Que voyaient mes yeux d’enfant dans cette rosée matinale.
Courant ça et là cueillant, pâquerette, violette et rose
Me laissant pousser des ailes et allant de plus en plus haut ;
J’ai pu planer dans le temps explorant ce beau jardin d’antan
Pleine de verdure et de parfum éveillant l’esprit du poussin,
Ne demandant qu’à se faire bercer sur la branche du manguier
Tellement bon tellement chavirant
Emporté par ce vent aidant et ce sommeil si doux
M’entraînant dans ce merveilleux voyage imaginaire
Campagne de mes rêves et de mes journées folles
Toi qui sus m’inculquer tes lois, ta poésie et,
M’apprendre à aimer, contempler, admirer
M’arrêtant bailli devant tes coupoles multicolores
Toi qui perdures métamorphose au fil des ans.
Silence toujours rompu par le chant des oiseaux,
Craquement des branches, grincement des bambous
Et le ruissellement soyeux de la rivière qui chante à jamais
Sa mélodie envoûtante.
Que c’est beau la campagne !
Quand le soleil s’apprête à faire sa ronde
Balayant de ces rayons de miel bienfaisant
Cette belle verdure que ses panaches inondent.
Et la vie reprend lentement,
De ci, de là des hommes allant à leurs labeurs
Tout commençait à bouger, les animaux, les oiseaux,
Tous étaient conviés à la grande fête, celle de la vie,
De la nature, de l’air pur,
Ha ! Quel bonheur de participer
De s’immiscer même dans ce spectacle
Du changement, de ce qui bouge,
Qui crie, qui balance et chante.
Et cette brise tiède me caressant le corps
Ne faisait que me transporter dans mon rêve.
Plus parfait que ça !non ; peut être ailleurs qui sait.
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