L'homme est la mesure de toutes choses
Comme la sophistique en fut l'esprit
Et s'en crut maître des métamorphoses.

Mais la conscience est toujours un non-dit
Qui malgré son intention est affable
Et ne respecte que peu l'interdit.

Il préexiste un océan de sable
Où l'inconscient en est le littoral
Inversant ses forces pour de l'instable.

Il y a un moment pour l'idéal
Comme il y a un lieu pour la forme
Ainsi que l'action en est le féal.

C'est le concept qui se fait linguiforme
Pour rendre éclectique la précision
Qui s'en retourne à ce qui la préforme.

C'est d'une quête de la concision
Que se mettent en méprises les causes
Pour mieux en distinguer la fonction.

L'homme est la mesure de toutes choses.

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La poésie n'a d'autre perspective que d'ouvrir l'imagerie mentale qui est la porte de l'imaginaire.
(citation personnelle)