Ombres
La montagne est vidée des visages d'antan,
Veuve de ses vieux mas où passait mon enfance,
Des sentiers ancestraux où jouaient mon errance,
La forêt a perdu mes feuilles de printemps.
Le ruisseau a coulé sur les rives du temps...
L'eau de mon souvenir n'est pas l'eau de jouvence.
Le ruisseau a noyé mes jours d'insouciance,
Et je vais en rêvant où plus rien ne m'attend.
Le gravier du passé a submergé mes jours,
Le sable des regrets a scellé mes amours
Qui gisent tendrement sous quelques herbes folles...
Et quand je suis, pensif, mes sentiers d'autrefois
Où la poussière bruit des anciennes paroles
Des ombres disparues marchent tout près de moi...
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Avec mes amitiés
Alain
Pour voir mon site : Mes vers à moi
""A la cour, mon cher fils, l'art le plus nécessaire
N'est pas de bien parler, mais de savoir se taire !""
(Voltaire)