Les cerveaux fondent l'univers
En quelques songes liquides
Les voix oblitérées se retiennent
De dévoiler leur timbre.
Le contre-poids des vies sert
À aiguiser l'âme des mots
Il n'y a guère de je en règle
Mais une pleine liberté de s'avoir.
Les corps déstructurés poussent
Entre deux vides lunes
"L" est sangsue, "L" rampe
Comme une alliée, née.
Dans les barbelés de chair
Le noroit se fait murmure
La vraie nudité du regard
Traverse l'immense cité des Ne.
L'océan tombé de l'œil
Lèche l'ombre d'un hêtre
Le printemps escalade l'écorce
Jusqu'à la fin du siècle.
Tout insecte, en moi
Se ressent d'ailleurs
Selon un ordre "alphamétrique"
Des lés cérébraux diurnes.
Ma profondeur liée et tant de bouches rieuses
Qui reviennent du champ invisible et ces sons...
Mille veines et des poussières
S'ouvraient les portes, ballantes
Et je te fissurais d'amour
Saignant comme un iris.
Sous la lave nue, je riais
De la sudation des miroirs
Au "la" des violes, hantées
En pointillés, dans ma pensée.
C'est un fait "cynico-sismique"
Que je projetais en vers
L'ABC des zones neuronales
Entre deux guillemets géants.
Tous mes fantasmes étaient contigus
À la convexité des lieux
Où mon esprit contait, à rebours
L'historique des survivants.
Un flux d'énergie vitale
Dans une aire d'âmes embrasées
Des années-lumière cérébrales
À nourrir des mantes impotentes.
Je me tenais en rang gémellaire
Les mains nouées au vent glacial
J'admirais l'éclat antédiluvien
De mon futur corps astral.
Le long cheminement supra-conscient s'éternise devant moi
À l'instar des francs poètes, à la folie infinie...
Hubix.
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bonjour à toutes et tous, je viens découvrir ce nouveau site, pour moi, en espérant pouvoir partager la passion de la poésie avec chacun(e) d'entre vous... Merci d'avance...