Plume de platine Inscrit le: 26/9/2015 De: Envois: 2880 |
le declin du jour Peu à peu, le soleil décline vers l’horizon, A cette heure ou les êtres s’enfuient par essaim Se noie dans les abysses vers d’autres confins Pourpré comme le ciel, l’ardeur monte à foison.
Comme un chevalier rêvant d’or sa toison Le crépuscule enflamme les âmes en vain Et les cœurs avides s’enthousiasment par ce déclin Aspirant au bonheur, jadis dans leurs maisons.
Chaque jour, chaque nuit et chaque lunaison Les corps se morfondent se déchirent en bruns De solitude ou de manque d’un être humain Sans le printemps, restent sans saveurs les saisons.
La ferveur monte d’un cran à perte raison Le délire oppressant, l’angoisse et le chagrin Une brise de fraicheur, la fougue s’éteint Après les nuits d’hiver, viendra la floraison.
ZIRIAB LE31/01/2022 TDR
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