Sur l’îlot du marais
Des cigognes se reposent
Je regarde éberluée
Ces échassiers qui osent
Se nourrir bien tranquilles
Aussi près de la ville
Ce n’est pas la région
Mais il y a des oisillons
Grenouilles, petits rongeurs
Qui font leur bonheur
Et il était vain
D’aller plus loin
J’aimerais tant savoir
Le but de leur voyage
Surtout quand leur départ
Forma un équipage
Qui monte haut dans le ciel
J’en vis quatre à droite
C’était les plus adroites
Qui à tire d’ailes
Attendaient celles de gauche
Pour une migration
Au vu de vibrations
De promeneurs trop proches
Ces cigognes blanches
Gardèrent leur secret
Et en marchant je pense
Que j’ai été comblée
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Geneviève