Dans son ennui la maison accueille le cambrioleur désorienté - il cherche sa place - il a la tête évaporée ou le corps trop lourd le mangeur de lumière d'odeurs de regards humides - les yeux se ferment quand il les rencontre comme les armoires et changent de couleur pour le faire voyager ailleurs - la vie n'a pas de prise pour ce voleur qui passe sans violence et qui laisse des traces sans jeter l'ancre - il cherche à enrichir ses rêves sur un chemin de ronde - quand il va dans le jardin il tourne autour des murs où des animaux ne comprennent pas le temps qui passe sur les fleurs closes
Se rapprocher de lui c'est lui reprocher de réveiller les désirs alors garder ses distances multiplier les portes et les fenêtres mais placer sur les tables des petits morceaux de gâteaux fumants et des fruits - le regarder suivre la course aux trésors derrière une vitre ou mieux dans un miroir sans tain avec le sentiment de faire quelque chose de illicite - s'éprendre de celui qui mange nos messages se méprendre sur nos capacités d'échanger avec celui qui accumule les signes de reconnaissance en restant aveugle - l'effraction de son cœur est un délice délétère qui se déguste avec le mal de ventre - ignorer l'instant où il va partir avec les secrets en espérant le voir s'endormir
Mais rien n'a fonctionné - ce n'était qu'un rêve

alors ce fut qu'un rêve hein !!!
ouin tu étais entrain de me prendre aux mots !!!
lol !!!! bravo J,ai aimé cette évasion en effraction !!!

Un écrit tres original que le récit de cette effraction !