Dans la pénombre de mon encre noire combien de temps dois je compter ?
Chemise de nuit sans cravate ,travail de nuit
Cravate comme le noeud d'une amarre
Vers ORIANT un bateau en forme de smiley
Son écriture et les groupies de la musique des mots
Feuille blanche comme le papier blanc d'une cigarette qui se consume
Il ne reste qu'un mégot couleur sable
Dehors ,l'hume...ain
Dans l'univers l'apesanteur dans laquelle on se laisse porter
Une volupté
Sur Terre ,le point d'interrogation : sa forme crochet
Suspendre le regard
Inter/rogatoire : une demande
Quand tout a t-il commencé ?
Est que le premier a été suffisamment crédible pour propager ?
Mais le vent dispersé comme l'ange qui pose un doigt sur ta bouche pour ne rien dire
Un monde qui donne à voir mais l'homme fait tomber dans l'inconscient
Une part de son regard
Dans le dernier soupir d'une vague que le sable enterre


Ils ont le goût de l'étude ,Le sens des valheures
Idées à/listes Incarnation d'un idéal : l'amourCe culte de la surface et des apparences
On ne voit rien de leurs intérieurs Sûrement aux couleurs chaudes
Une grande pièce dans laquelle s'exprimer à leurs aises
Mais suffisamment petite pour être proches l'un de l'autre
Avoir droit à leur heure et quart ,et demie ou plus de célébrité
Une voie d'accès à la transcendance , à une autre dimension
Défaire sa chemise à fleurs
Pour recevoir sur sa peau le bouquet d'un vainqueur
Sa petite fleur gagnée par les voies les moins rapides
Jamais anpressée Comme si le temps passé entre eux faisait des corps vieillissants
Le rôle dévolu au poète , c'est qu'il n'a pas besoin d'assister pour voir la scène
C'est une invention d'écrivain Puisqu'il n'a d'autre dessein que de produire du récit
De faire trace dans l'imaginaire De transfigurer en légende une déesse inapprivoisée
Il court après ce nuage de pousshier , des miettes , des bribes
Il s'efforce de ne rien en perdreIl n'est que le forçat de la plume
Ce sont eux les forgerons de la métaphore
Il arrive forcément après tout un pan de leurs intimités cachés
Qu'il raccordera à faire l'amour Mais jamais le leur Dans sa re/vue des deux mondes
Lui et elle magazine qui ont impressionné sa page

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domi.gondrand@laposte.net