Oasis des artistes: Poésie en ligne, Concours de poèmes en ligne - 6526 membres !
S'inscrire
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 


Mot de passe perdu ?
Inscrivez-vous !
Petites annonces
Qui est en ligne
149 utilisateur(s) en ligne (dont 130 sur Poèmes en ligne)

Membre(s): 2
Invité(s): 147

vinicius, moz-art, plus...
Choisissez
ma petit fille et son bonhomme de neige
Hébergez vos images
zupimages
Droits d'auteur


Copyright



Index des forums de Oasis des artistes: Le plus beau site de poésie du web / Poésie, littérature, créations artistiques...
   Vos poèmes ***UN SEUL PAR JOUR*** Les "poèmes" érotiques descriptifs ne sont pas les bienvenus sur ce site
     le soleil enfile son masque...
Enregistrez-vous pour poster

Par conversation | Les + récents en premier Sujet précédent | Sujet suivant | Bas
Expéditeur Conversation
CHRISH
Envoyé le :  5/5/2007 0:43
Plume d'argent
Inscrit le: 7/4/2007
De: Ardennes
Envois: 290
le soleil enfile son masque...
Le soleil enfile son masque et sa robe de bure puis se lève sans se presser
Il frappe aux volets pour saisir des mains les rideaux
Regarde-moi je m’en vais faire du bateau derrière la lune
Tu es déçue au réveil d’être encore aveuglée
Tu veux t’enfuir sous les draps comme un troupeau de brebis devant l’ombre de sauterelles que les cheminées d’usine lancent pour moucher les flammèches de ma fourrure
Attends
Avant de partir il me faut un baiser du fond de ton cœur la floraison de ta bouche conduit au gouffre pour démêler les mèches de bombes rebelles
Ce que tes lèvres offrent aux racines des chemins sur la campagne ce sont les champs clos qui barbouillent de graines les portails rouillés ouverts comme des puits
Sous l’écorce de l’été cuit le bouquet d’oiseaux
Le silence ouvre ses ombrelles sur la table du déjeuner et ta transparence tissera le sang de la mer avec les muscles d’un voilier effarant qui creuse les cuirs des manchots
Tu embrasses du regard les prairies morcelées entre pierres sèches et glaises
Parmi les heures qui germent combien sont vouées à la nuit les autres s’éparpillent aux quatre points cardinaux pour nous consoler des merles
En grinçant la girouette plante ses ergots dans le plomb et sur la brochette du paratonnerre picore les grains de raison de l’éclairage public qu’il a récoltés sur la rose des vents
Les murs poussent les mêmes cris aiguisés par le fusil que les viandes rôties sous le fil d’un couteau
Le sable des moulures coule dans les cheminées comme le sang des fissures jeté dans la chaudière d’une locomotive
Pluie de feu pluie de glace
Qui a le plus de chance d’arpenter la sauvagerie
Pluie de chairs pluie de cailloux
Qu’avons-nous gobé de plus débile
L’encre est sur les plafonds une piste d’atterrissage pour les rêves dont de petits chiens aboient les tâches mouvantes comme des îles volcaniques dans le bec d’un corbeau famélique qui passe tout à l’eau de Javel pour écumer les bornes
Le monde est sous la lime de tes doigts gantés et tu me tires par la chemise au fond de ton œil
Oui tu peux embraser les chaumes dans mon cabriolet pour réapprendre à vivre

Wacky
Envoyé le :  5/5/2007 0:55
Plume d'or
Inscrit le: 10/4/2007
De: Belgique
Envois: 837
Re: le soleil enfile son masque...
Chrish, disciple des surréalistes ? Surprenant, mais de jolies images. Il est payé en fromages, le corbeau qui passe tout à l'eau de javel ?

Amitiés.

Léon


----------------

anonyme
Envoyé le :  5/5/2007 1:11
Re: le soleil enfile son masque...
magnifique !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Par conversation | Les + récents en premier Sujet précédent | Sujet suivant |

Enregistrez-vous pour poster