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Ilot.
Une ombre court sur l’horizon, Est-ce le soleil ou la lune ? On a perdu toute raison, La mer recouvre les dunes, Les vagues ont tout englouti Tout est devenu informe Et mouvant. Les couleurs sont uniformes Et les formes sont en douleurs, C’est émouvant. Le vent s’est levé et siffle Sur les cités démantelées, Son haleine nous persifle Comme pour nous ensorceler. Ce fut un grand cataclysme Dont nous ne pouvions nous douter. Il y eut de l’héroïsme Parmi beaucoup de lâcheté. Mais ainsi va l’humanité ! Nous étions mêlés Jeunes et anciens, Dieu choisit les siens ; Dans cette mêlée. Une ombre court sur l’horizon, On dirait une menace Nouvelle, Ou peut-être une oraison Qui nous enlace De son aile….! On peut enfin se compter, Le destin nous a domptés, Les nuages s’amoncellent, Une voix de crécelle Nous montre la voie Qu’il faut suivre Et puis brusquement Le son d’un cuivre, Ce bel instrument De musique Joue une mélodie Fantastique Et pleine de mélancolie.
Capricorne, le 26/01/2021
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