Plume de diamant Inscrit le: 29/8/2013 De: Envois: 10298 |
Il n'y a pas de mot
Quand on perd ses parents On devient orphelin, C’est un éclatement, Des épines en chemin.
Quand on perd ses enfants Il n’y a pas de mot, La vie n’est que néant, C’est l’enfer, le chaos.
Le supplice commence,, Pourquoi eux et pas moi, L’injustice est immense, Ils ne seront plus là .
On se traîne, on gémit, Dans l’ombre de leur chambre, Le doudou est momie, De janvier à décembre.
On ne voit plus personne La vie n’a aucun goût, On vieillit, on marmonne, Au milieu des joujous.
Quand on perd ses enfants, Qu’ils soient grands ou petits, Plus rien n’est important, On veut mourir aussi.
Linette - 8 août 2020
Je précise que le contenu de ce poème m'a été inspiré par toutes les catastrophes qui privent les parents de leurs enfants, comme j'avais écrit "Connaître le pire", qui pour moi est de perdre son ou ses enfants.
|