A l’heure où les fleurs dorment encore
Entrer doucement dans les sentiers
Surprendre la brume et ses secrets
A l’heure où les fleurs dorment encore
Au sombre du bois, cueillir l’aurore
En pleine langueur de tons voilés,
Doux halos turquoise, au loin, rêvés,
Le sombre du bois attend l’aurore
Puis, s’en retourner quand les étoiles
Montrent leur chemin de blancs pétales,
Clochettes s'ouvrant au petit jour…
Alors, quand les fleurs au bois s’éveillent
La boule de feu monte, vermeille :
C’est l’heure où je rentre, à pas velours…
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Marido