Source AFP
Aux Portes de Paris
C'est une favela pas très loin de Paris,
Un peuple misérable y tente de survivre.
Il a connu souvent l'implacable mépris
De ces âmes dodues que la richesse enivre.
Le vent souffle à son aise entre les murs de bois,
Des panneaux de carton remplacent les fenêtres.
Résonnent seulement de multiples abois,
Cette ville misère est vidée de ses êtres.
Le grand confinement, qui s'impose aujourd'hui,
Règne sur les quartiers de malheur et de joie.
La ville capitale est désert de l'ennui,
Le temps semble arrêté, la seconde nous broie.