Plume de satin Inscrit le: 22/3/2020 De: Envois: 21 |
Au candide amour Au regard comme ensorcelé Par les traits d’un visage aimable D’où le charme aime à ruisseler, Abondant tant qu’insaisissable, Qui vous élève, inébranlable, Comme un vertige évanescent, Premier goût, fou et formidable D’un plaisir tendre et innocent.
A ce bras qui se laisse aller Près d’un cou, d’une joue affable, Sous le calme azur étoilé O douceurs, ô joies ineffables ! Enveloppant, invulnérable, Cet être si resplendissant Qui fait don, âme charitable, D’un plaisir tende et innocent.
Au baiser à moitié volé Qui ne fait jamais un coupable, Hésitant, longuement frôlé, Redouté mais si désirable, Puis, lorsqu’enfin, inexplicable, Il devient vrai, resplendissant, Offrant la grâce inoubliable D’un plaisir tendre et innocent.
Prince, que vos faits soient aimables Ou que votre bras soit puissant, N’oubliez la candide fable D’un plaisir tendre et innocent.
11.2020
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