J’allais justement secourir mon âme
Perdue en des bulles de silence
Enfile les images de l’absence
Pour retrouver la somme de moi-même
Je ne veux pas mourir trop poliment
Tirer une révérence trop brève
J’ai des mots pris aux nœuds de l’enfance
Peux-tu m’aider à les dénouer dis-moi?
J’ai les mains pleines de roses blanches
Avec lesquelles j’apprêterai la pluie
Pour percer doucement l’enveloppe
Où flottent tous mes déserts sans bruit
Ne manque pas l’heure du rendez-vous
Je veux éviter la taloche du vent
Qui me pousse à poursuivre mon âme
Se berçant aux hululements du soir
----------------
sylvianni