Dans les abysses obscures de mon âme
Ce démon ensorceleur qui me damne
Dans une profonde souffrance rythmée
Qui adhère à mon corps bâillonné
Il aspire à détruire la petite lueur d’espoir
Qui s’accroche, se démène pour s’asseoir
Sur le banc de fortune fait d’amour
Flanqué d’accoudoirs aux souffles courts
Démon charmeur qui s’approprie mes rêves
Dans un élan destructeur où coule sa sève
Formuler une prière pour me faire épargner
La brûlure de mes larmes trop pressées
Il cultive sa démence haineuse en mon esprit
Sans remords sur ses actes déjà prédéfinis
Cet être maléfique qui veut envahir le regard
Que je pose sur la vie, mais il est trop tard
Car mes espoirs ne seront jamais vains
La force qui entoure mon cœur me soutient
Afin que je ne puisse jamais sombrer
Dans un gouffre de douleur pour l’éternité
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Celui qui trahit sera condamné à être éternellement trahit.