Je pourrais, comme une hirondelle,
Survoler vos cieux d’un battement;
D’une aile, frôler ce jardin
Qui parfume tout mon âme
Sous des courants d’air favorables
Atterrir au pas de votre fenêtre
Vous regardez, danser encore,
Comme un soupir lent et vaporeux
Je pourrais, quémander le pain,
Aux heures rouges du matin
Me réchauffer à votre main
Sous la confidence du cœur
Sans me lasser, tous les jours venir,
Apprivoiser le verbe aimer
Laisser ma plume dans l’encrier
Pour s’y remplir de votre grâce
À vol d’oiseau, j’échapperai le vide
Qui tristement me côtoie de loin
Je vous chanterai donc, au lieu d’être poète
Les notes du bonheur. en prétendant ailé
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sylvianni