Au milieu de sa vigne, il aura fait de son mieux.
Animé de passion, il y mettait toute sa rigueur.
Pour un vin savoureux et plein de douceur.
Le terroir fleure un dernier millésime.
Car, c’est à des Chinois, qu’il cède ses vignes.
Il s’éclaircit les idées. Finement, il caresse les fruits.
Geste délicat, lourd de peine et de nostalgie
La vigne ne remplissait plus la marmite,
Pourtant si généreuse jadis et aujourd’hui si réduite.
Dans son buffet, restent encore quelques bouteilles,
Bon cru de son vignoble, encore gorgé de soleil.
Il devait s’en défaire, laissant derrière lui,
Un travail laborieux de toute une vie.
Le vieil homme aux yeux pétillants,
Raconte sa dernière récolte égale à un château brilland,
Avec dans la voix une grande tendresse
Pour son travail dont maintenant, il délaisse.
De sa dernière vendange, sortira l’essentiel,
Un délicieux nectar à la saveur de miel.

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«La poésie est cette musique que tout homme porte en soi.»