Elle nous est immense à nous y abriter
Devant nos coeurs que la souffrance voit petits
Bandés de dolences dans destins agités
Mais l'or c'est de la poussière qu'on l'a sorti

Elle nous est l'aube quand meurt la nuit vieillie
Et que le temps,de nos efforts a tout cueilli
N'avait on vu resurgir des cendres des fleurs
Et l'abeille donner ce miel de ses labeurs

Elle nous est tout quand tout nous blesse et trahit
Quand le coeur pleure,seul devant l'âme ébahie
Ne voit on que les vagues reviennent toujours
Défiant récifs et houle et créent leur retour

Elle nous est ciel quand tout du ciel rétrécit
Et que dans le noir, nous secoure le messie
Portant le poids de nos larmes tues qu'il essuie
Ainsi le ciel est porté sans visible appui

Saviez vous ,ô que l'arbre existe mieux que Nous!
D'une aube neuve à l'autre, il prie et meurt debout
Jusqu'au bout il aura cru qu'elle nous est grâce
La foi,quand nos blessures nous laissent des traces


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ô père,il fait nuit et tellement gris sur nos pages,indique nous le rivage ,le chemin est si long ô père!
le coeur est berger sur des berges de chimères,ô père ,toutes ces ronces qui déchirent les pieds
du marcheur,mais la douleur n'est pas là, ô père ! Voici l'âme qui vous confie ce que déjà ô père vous saviez !