Plume d'argent Inscrit le: 20/2/2007 De: Saguenay (Quebec) Envois: 395 |
LA PRIÈRE DU FOU Que je suis fou (Prière du fou) Oh! Seigneur que ces seins furent doux Oh! Seigneur ce cœur, qu’il fut bon Et comme ce corps me rend fou Oh ! Comme à rendre malade elle a le don Gens ! Vous me voyez ici, à souffrir Mais n'ayez de craintes, je vais-y vivre Moi de son emprise ; je ne veux pas guérir Mais comme étoile, je vais la suivre Je veux entendre chuchoter les feuilles Qu'elles disent aux brises, mon souhait Au temps, de nous protéger des deuils Et qu'entre les branches naissent mes secrets Moi ! Ici, je m'abaisse a genou devant elle Je deviens flamme, d’un sang de bleu Là ! Ici, je me sens grand et roi, d’envies immortelles Tout comme celle qui illuminent ses yeux.
Oh Seigneur ! Seigneur! Ces seins, ils sont si doux Oh Seigneur ! Et que ce cœur il est bon Et ce corps ! Ce corps, il me rend fou Elle me rend malade, elle a ce don Tout comme l'artiste de son pinceau Je la peins, à ma vie, en chaude rivière Tout comme de la finesse du marteau Je taille un lit à mes prières. Elle est mon antre, qui brûle et prend ma tête Souffle ! Souffle des arômes de folies, de leurres Viens Vite ! Viens apaiser la faible bête L'animal que tu éveilles, et le si simple rêveur J'ai tant pleuré et tout autant ri Sur tes lèvres aimer à mes yeux plaindre Allez viens! Viens vite, le temps d'une vie De ce bonheur, de ces amours, je n'ai à craindre Malade ! Je suis malade de mes désirs Mais fou de joie de la savoir aussi De tous ces temps, nuls éléments ne peuvent le dire Comme l'aliéné est le plus heureux des sains d'esprit Seigneur ! Regarde comme ils sont doux ces seins Regarde ! Comme il est bon ce cœur Et comme Fou de ce corps, me rend moi, bien Elle me rend malade, un don à m'en faire peur Mais à choisir la folie Où si c'est elle qui est ma perte Alors je suis un sot, gagnant je vous le dis À me foutre, de tout les faux prophètes Oh! Ces seins ! Ce cœur ! Ce corps ! Seigneur ! Ils sont comme l’orage au couchant Je m'y arrose et prend, même à mes torts Que toi, me donne la fleur qui tient les vents
Seigneur ! Vois-tu aussi cette irréelle ? Vois-tu aussi cette illusion d’amour ? Ou bien le fou, lui seul, y voit sa belle Alors seigneur, aide–moi, l’idiot, à l’imager toujours.
Oh ! Ces seins ! Ce cœur ! Ce corps ! Sont à mon âme une si belle punition À ma raison de faible, il rend jolie la mort Alors seigneur ! Merci de m’en nourrir et souviens-toi mon nom. YELLO-MELLO
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Plume de platine Inscrit le: 31/12/2006 De: Chlef / Algérie Envois: 7615 |
Re: LA PRIÈRE DU FOU bonjour yello-mello, j'ai bien aimé ce melange physiqoe et spirituel, je trouve ton texte tres intelligent et bien fait , merci à toi... kader
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