Plume d'or Inscrit le: 13/8/2015 De: Thèze Haute Provence Envois: 1392 |
Langueur Parfois je suis près de pleurer. J’ai tout et, pourtant, je n’ai rien. Elle est proche et, pourtant, si loin. Au destin de Pétrarque je suis condamné.
Je compte les jours, je compte les heures. Sans elle ma vie est creuse, Froide, vaine et malheureuse, Un trou de neige où règne la peur.
Pour m’y soustraire je voyage, Je m’éloigne pour l’oublier. Rien à faire ! Je me suis trompé. Je la vois partout, rien ne me soulage.
Ainsi ma langueur me fait marcher Vers un but que jamais je n’attendrai.
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