Une moto , une voiture, un bateau ,un train, un avion
Qui passe et te voilà emporté au loin
Tu ne seras jamais longtemps seul sur la route
De l'alsphate qui se joint , se rejoint
Indications , indicateurs
Tu es comme la sculpture d'un grand pouce
Mais les chemins sont vides
Chemins de cailloux ,quelques rares herbes
Chemin à la forme de long doigt
Un nuage de poussière par une levée de vent
Rebondissements comme un fétu de paille
Sans trace de gomme à pneus
Et pourtant essayez de tenter de mettre la main sur la mystérieuse
Théâtre vide, désinstallé
Que suis je venu faire ? avec qui , où ?
L'information m'avait échappée , pas pu prévoir
Sur le chemin la chose a retrouvé sa liberté d'espace
Vouloir à tout pris que cela soit quelqu'un
Alrs que cela n'était qu'un caprice de la nature
Le chemin ce n'est pas comme la rivière qui va dans le fleuve
Et se termine dans la mer
Il n'en prend pas le chemin
Un chemin s'ouvre , se trace
Mais aussi solitaire:il ne faisait pas bon de se trouver sur son chemin
Trouver quelqu'un sur son chemin
Certains font du chemin et savent qu'il y a encore du chemin
Chemineau comme la fumée d'un train à vapeur
La petite tornade de poussière
Le chemin des écoliers ,l'école buissonnière où l'apprentissage
A la sauvage
Où toutes les indications sur l'itinéraire , la marche à suivre
Le poète est en chemin
Papier s'écrit tout seul
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domi.gondrand@laposte.net