Une sourire maline,
Faisait râler le chat,
Avec une copine,
La femme d'un gros rat,

Elles attendaient le soir,
Quand il était couché,
Pour ronger son griffoir,
A coups de dents pressés,

Elles avaient de l'audace,
La souris et la rate,
Pour faire des grimaces,
Au milieu de ses pattes,

Puis elles chicotaient,
A renfort de coucous,
Heureuses de leur fait,
A l'abri dans leur trou,

Elles faisaient du bruit,
Pour que greffier s'éveille,
Irrité des souris,
Le privant de sommeil,

Le chat devenait fou,
Ne pouvant aiguiser,
Ses griffes de minou,
Sur le poteau mâché,

Il fronçait les vibrisses,
Ouvrant un oeil méchant,
Sur deux ombres en esquisse,
Sur le sol s'étalant,

Le matou bondissait,
Prêt à livrer bataille,
Mais de suite freinait,
Devant souci de taille,

Je laisse imaginer,
A mes lecteurs la suite,
Des souris ou minet,
Qui gagna la poursuite.


Linette - 17 juin 2017