Sur la route menant à ton temple sacré
A travers les champs de ma douleur
J’emprunte les chenaux creusés
Dans l’amour par les échos de ton cœur
En cet été où les sentiments en tonnerre grondent
Dans les mystiques orages nés dans mes propres sueurs
Avec tes vents labourant le ciel de mon monde
L’éclair de tes yeux sème tes ferveurs
Sur la terre noire cendreuse tes empruntes résistent
Maculées de passionnelles fiévreuses rougeurs
Traces qui sur les pistes subsistent
Réverbères dessinant mon chemin de rouge lueur
Tes veines rivières aux parois gracieuses
Croisent les flux de mon allégeance
Avec mes larmes légères doucereuses
Chargées de perles de confiance
En l’aurore de l’espoir j’ai cueilli ma survivance
Dans les feux brûlant les ténèbres hautaines
Bu à la source des renaissances des lumières de l’espérance
Jaillissant en soleil levant dans mes veines
Ô enchanteresse qui de rêves habille mes sens
En ta lointaine haleine la plume s’encense
Dans l’encrier aux effluves de nobles essences !
rivedusoleil
9/3/2017
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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