Si lointaine pourtant je jouis de tes reflets
Dans le jardin à la source de mes sens
Malgré l’été aux cieux aux nuages desséchés
En mon cœur tu te baignes à la fontaine des jouvences

Dans le décor de mes errances
Dans les rêves aux frontières infinies
Mon âme plane dans les vapeurs de l'encens
Brûlant dans le ciel de mon esprit

Si lointaine dans ton oasis silencieuse
Au royaume de mes songes insolites
En mon coeur ô enchanteresse tu t’invites
Enrobée de perles magiques fabuleuses

Toute proche lointaine pourtant
Tu assaisonnes l’air de mes solitudes
De cette vapeur aux essences purifiant
Mon âme dans le calme et la quiétude

Pour tes pensées j’étale un lit
Tissé aux fils de ma gratitude
A la fresque j’ajoute un écrit
A la plume trempée dans l’encre prude

Je sais qu’une mer bleue nous sépare
Nous sommes chacun sur les rives d’un continent
Restent qu’au milieu nos veines se rencontrent
Et parent l’ile magique des sentiments

Lorsque de loin nous ouvrons les yeux
Nos regards se croisent en fanion
Emblème bannière de voeux
Tissés de fibres de passion

C'est là où s'assemblent nos plumes
Île nid de nos émotions
Au dessus de l'océan des brumes
Refuge où fusionnent nos compassions

rivedusoleil
5/2/2017

----------------
Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda

Blog: http://vaguesdepoesie.over-blog.com