C’est le temps des grandes vacances
Tu es loin des plages de mon cœur
Les vagues de ma pensée se meurent
Sur la grève de ma sordide méfiance
Le cyclone vicieux de notre bel amour
Ravage turbulent mon fragile esprit
Qui se calme sur ton oeil attendri
De ma folie de se languir jusqu’à ton retour
Je voudrai que demain soit ce jour aussitôt
Que je puisse serrer au firmament ton corps
T’embrasser pour ne plus cesser d’être en dehors
Jours de ta vie quand affamée tu butines ma peau
Les dunes de mes soucis cache pernicieuses
Tous ces mots que je voudrai sensible te dire
Ne plus te quitter, t’aimer tendrement et te sourire
Et le vent soufflera la brèche de ma voie amoureuse
Je comprends mieux mon grand désir de te sentir
Contempler tes yeux d’azur qui me dise ta messe
Ton sourire qui me chante tes plaisirs d’altesse
Tu es absente mais mon esprit ressent ton désir
De ton absence je pleure tous mes bonheurs
Tes baisers que je ne peux oublier, trésor perlés
Tes caresses drapée de la soie de ta grande bonté
Tu vois je me couche sur mon lit de douleurs
J’ai compté, tant et tant compté ces tristes matins
Ils se sont levés en oubliant ma luxueuse lumière
Je me croyais dans le noir de éclipse de ma terre
Je me suis enfermé sur moi même en vil mutin
Les vents m’apportent ces idées nouvelles
Les jours passent et me reprochent de toi
Ils t’embrassent sur les rêves de mes joies
Pour fortifier mon désir de te revoir à mon rituel
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j'irai par vos hameaux cueillir vos mots pour vous les offrir bouquets versifiés toujours plus beaux