L’impasse des horloges

Commencé un matin, dans une rue au bout, l’impasse
L’impasse des horloges
Le souvenir d’un enfant adossé a une loge
D’un doux regard pensant sur la rue, au bout de l’impasse
L’impasse des horloges
Passe les heures on riai moins qu’on pleurai passe…!
Passe l’enfance, l’adolescence ca reste dans la loge
Passent les feuilles dans le tourbillon des vents et passe…!
L’impasse des horloges
Comment remonter la rue du temps, je m’interroge

Passants passés, pensant penser
Que j’avais la manivelle de la machine éternelle
Du temps passé, passant dépassé
Courant après toi entre temps,
Pousser par le souffle des vents
Souffrant sur les souvenirs revenants, naturellement
L’impasse est passée, comme l’horloge
De ses couleurs passées, par le temps
L’impasse des horloges

Le souvenir d’un adolescent adossé a une loge
D’un doux regard guettant sa douce entre les passants
Ma vie entre les aiguilles, tourne, s’envole par tout les temps
Du passé on en restera pensant
A l’impasse des horloges
Passe les cœurs, on pleurait plus qu’ont riait…passe…!
Passe la rancœur, les pleurs qui n’ont pas fais d’éloge
Passe les images de notre vie tourbillonnant …passe…!
L’impasse des horloges
Comment redescendre la rue du temps, je m’interroge

Pensées passant, passé pensant
Que j’ai la manivelle de la machine éternelle
Dépassé du temps, passant passé
Courant âpres toi entre temps,
Aspiré dans des bras souffrants

L’amour j’suis convalescent, le souvenir et encore présent
Passé l’impasse, ont fait quoi maintenant?
On va pas passer notre temps a tourner comme une horloge
Ou adossé encore à la loge
De l’impasse des horloges