Au large de l'île lointaine de l'absence
Tes vagues habillent mon radeau d'espérance
Sans cri malgré mon corps par l'usure écorché
L'écume des souvenirs panse mes plaies

Vers les rives de ton cœur j'avance
Sur les flots de ma conscience
A toi je remets un bouquet de rêves
Porte flambeau d’allégeance

Que j’aimerai graver un sceau sacré
D’une tendre et fabuleuse romance
Sur le quai de volupté
Où s'amarre le navire de la chance

Ô toi l’éclusier du fleuve des sentences
Prend soin de mes calmes ondes d’innocence
Flux de mon âme sereine
Dans les courants des turbulences

rivedusoleil
27/8/2016

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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda

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