Assécher mes vignes, jusqu'à mon dernier sang...
Ma douce abstraite,
Ton coeur dessiné
Trouble le mien blessé,
D'une âme muette.
Mon rêve échoué,
Mon ile irréelle,
Et pourtant si cruelle
Que j'y meurs allongé.
Je te touche virtuelle,
Évanescente aimée,
Et pourtant si réelle
Que je t'entends respirer.
Quand vas tu apparaitre
Mon ode mousseline?
Vas tu traverser la nuit
Et venir jusqu'Ã moi?
Ou, irréelle citadelle,
Vas tu de tes remparts
Assécher mes vignes
Jusqu'Ã mon dernier sang?
Serge Mielly 27 Janvier 2016