Comme une mariée entourée de voiles
L’aurore s’avançait derrière la brume
En chassant devant elle avecque les étoiles
L’insolite clarté d’un froid rayon de lune

De ses longs cheveux blonds caressant les coteaux,
Comme une mariée en son premier matin,
Paressant en son lit, trouvant qu’il est trop tôt,
L’aurore en s’éveillant semblait flâner soudain.

Comme donnant naissance au fruit de son amour
Une femme ravie sourit en ses douleurs,
L’aube, en ce beau matin qu’elle mettait au jour,
De son fils lumineux admirait la douceur.

Aspirant la rosée comme on sèche des larmes,
Laissant aller le jour vers son destin heureux,
L’aube, d’un jour pluvieux n’ayant plus les alarmes,
S’endormait, souriant à son fils lumineux.

Adn

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