Sous ses airs de sirène, de femme fatale
Son cœur est au large, d’un grand océan
Où le bleu-tendre et profond s’étale
Comme une plage en grains de sentiment

Quelques plumes du beau Goéland
Qui dans la brume, au loin s’étiole
Sont au creux de sa main, poing serrant
Pour ne point qu’elles s’envolent

Sous ses airs de femme fatale, de sirène
Ses yeux sont un château de sel
Le cœur piégé dans un donjon de peine
Où l’écume du chagrin est éternelle….

Céline.