Rodin - Le Baiser (1889)
Le premier baiser d’amour
Le cœur bat la chamade, on est pris d’un vertige
Inconnu jusqu’alors, étrange tourbillon,
Des sentiments nouveaux, céleste carillon,
Voyage dans un char dont on n’est pas l’aurige.
Tout l’être est emporté dans l’enivrant prodige,
Mais l’envie soudaine de possession,
Est mêlée en douceur au désir d’abandon,
Et vers l’inévitable abîme on se dirige
Deux pôles attirés avec suavité,
Un ajout de ferveur, montée d’émotion,
Souffles se rencontrant avec avidité.
L’âme respire l’âme en fascination,
Scellant une promesse au goût d’éternité.
Premier baiser d’amour, adorable union.
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Mandovi
- Il y a plus de mystère dans un grain de sable, que dans tout le savoir humain (auteur inconnu)
- Il existe deux choses infinies, l'univers et la bĂŞtise humaine...mais pour l'univers, je n'en suis pas encore certain. (Albert Einstein)