Ô douces et charmantes paroles,
Je ne crois plus en vous,
Et en vos fausses et douces auréoles,
Vous m'avez blessée à terre,
Prisonnière et dépendante de vous,
Je ne pouvais plus me taire,
Toutes ces matinées à genoux,
Pleurant les océans du monde,
L'amertume a le même goût,
Que la béatitude immonde,
Toutes ces soirées couchée,
A défiler les bons souvenirs,
Une petite et courageuse pensée,
A notre impossible avenir,
Quand je suis loin de vous,
Je suis comme vertu,
Je suis malade de vous,
Ne revenez pas en rampant,
Car c'est votre injuste choix,
D'avoir donner la victoire au vent,
Et je revis sans votre voix.