LE BEAU LIVRE...
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Dans mon intime moi où mon esprit paresse,
Vous restez à jamais une ombre qui éveille
Le reflet de mirages, un appel de détresse,
Une main qui me cherche au milieu d'un sommeil.
J'aimerais de vos mains en muettes douceurs,
Des frissons de silence, cicatrices d'amour,
Se jouant de la foule, en recherche de sœur
Par l'union retrouvée se froissant de velours.
De vos doigts caressants, tactile feuillaison,
L'éclair de mes orages électrisent l'instant,
Le long du corps aimé s'ouvre l'effloraison,
J'aimais ce long désir, ignoré d'autres gens.
Longtemps et plus encor' l'absence me poursuit,
L'amour serait-il deuil que je ne puisse vivre,
Qu'en vous laissant glisser au chagrin de mes nuits,
Sans avoir pu fermer les pages de mon livre.