étrangement,
la mésange ment,
heureuse
de se transformer en gueuse.
son chant
est fracassant :
il fatique
l'homme assis sur la digue.
quel est cet être humain ?
un sans domicile fixe ?
un salaud à la gauche et sale main ?
un errant parlant, prolixe ?
bien des personnes
ont une identité douteuse
comme celle des garçonnes
au beau sourire. De le voir, mon âme est heureuse.
l'étrange mésange décide
d'amplifier ses rides !
pour conjuguer le verbe,
Marie cherche la délivrance.
le divin proverbe
aime la chance...
pourtant
le temps
est si vivant
qu'il l'est pour longtemps.
il est déjà le soir :
ce jour, je cherchais tant l'espoir
que mon étrange mésange pleure...
elle fut le témoin de l'heure,
et son chagrin
devînt malin...
chers amis c'est la fin de mon texte.
lisez-le comme un certain prétexte.
Thierry Lendarque
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Le rêve de l'homme est semblable aux illusions de la mer.
Paul-Jean Toulet