Les neiges d’avril fondant en clairs ruisseaux S’en vont chantant devers les vertes prairies Tissant de fins miroirs où se mirent les oiseaux Et de bleus abreuvoirs où s’abreuvent les brebis !
La montagne offrant son bleu versant au soleil Semble une mer vĂŞtue de blanches voiles Roulant vers le bleu rivage au versant pareil Sa riche toison qui moutonne et se voile