URBAINE. FÉLICITÉ
La ville s'agite dans ses rues piétonnes.
Nos pas se mêlent à la foule autochtone.
Les terrasses bruissantes de conversations
Renvoient tous ces échos parmi le tourbillon.
J'aime à flâner sur les grandes avenues,
J'aime à rêver au milieu de la cohue.
La note tendre à l'heure méridienne
C'est ta main dans la mienne,
Ce baiser sur ma joue, rapide et léger,
Léger et caressant comme une plume de geai,
C'est ce mot d'amour glissé à ton oreille,
Promesse charnelle à nulle autre pareille,
C'est mon souffle mêlé à ton haleine.
Côte à côte nous oublions la foule urbaine,
J'aime ces instants bienvenus,
J'aime te sentir à mon bras retenue,
Suspendus au silence qui nous habite,
J'entends très nettement ton cœur qui palpite.
Ruben.
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Pendant que l'on attend de vivre, la vie passe.
SÉNÈQUE.Ruben