Plume de satin Inscrit le: 9/9/2005 De: Envois: 29 |
Cacophonie d'un noctambule aux yeux de sel... 1)Ah, la nuit m’ éblouit d’un sourire étoilé. Las, je n’ai point la force de la contempler.
2) Brisé, mon cœur saigne milles gouttes salines, Vidé, j’erre dans l’obscurité opaline.
3) Blanche Nuit, tu ressasses des visions aigries, Vœux jaunis, importés par un vent assagi.
4) Mon doux rêve, reste prisonnier d’un chagrin, Qui l’achève, déchiqueté par son surin.
5 ) Les bris du passé, s’amoncèlent en regrets, Hantent mes pensées, en réel illusionné.
6) Le chant de la brise, berce mon inconscient, Je nie cette bise, qui me calme pourtant.
7) Lune chenue ricane, me voyant perdu, Le désespoir me gagne, me voilà vaincu.
8) Une ultime vision parait, l’esprit troublé Je les revois entrelacés, mon cœur passait.
9) Je les entends se dire s’aimer, l’âme en peine, Je sens ma lame me transpercer, point de haine.
10) J’aurais aimé être son dévolu, toujours, Me voilà oublié de l’ingénu, Amour.
11) Je ne cesse de penser à mon aimée, frêle Je sens mon cœur m’abandonner il se meurt, fiel.
Mon cœur saigne se meurt car non aimé par celle qu’il aime. Je déverse son eau salée dans les vers de ce poème. Dans une autre °Perpétua °, Estelle, m’aimeras-tu ?
Note : °Perpétua° : un néologisme que j'ai crée pour définir un cycle du cycle perpétuelle de la vie. Vient de perpétuelle. A noter que le poème est construit sur une base d'incrémentation de 1 pied de la césure (indiquée par le chiffre paraphiant les couplets) , je m'explique la virgule se déplace d'un pied à chaque couplet, marquant ainsi la césure . A noter également que le poème est en alexandrin, même le titre est un alexandrin ! lol A chaque césure j'ai fais des rimes intérieures. Merci de m'avoir lu.
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