Une émotion d’animosité est née en moi
Qui, petit à petit, s’échappe à toutes mes lois
Seul dans mon parage, je broie du noir
Avec comme seul compagnon, le désespoir
Et cette méprisable antipathie, qui me gêne de voir
Que dans la vie, il y à aussi des moments de gloire.
La cruauté de mon sort
C’est que, je furète toujours la mort
D’une asphyxie exorbitante, je quitte mon lit
Pour m’assurer que je suis encore en vie.
Hélas ! Même si je le suis, je trépasserai
Et il arrivera un jour, où je m’écroulerai.
D’une manière, ou d’une autre
La mort est toujours présente.
Cette vie, j’ai bien voulu la changer
Cohabiter le dogme, et ne plus songer
Et dans un grand amour, pouvoir me plonger
Étrenner une histoire d’amour
Peut être, je découvrirai le bonheur
Je lutte contre le destin, qui m’a vaincu
Comme ceux, qui dans la misère ont vécu
Du néant, j’espère construire mon empire
Et avec ce que j’ai entre les mains, j’aspire
Arriver un jour à esquiver la misère
De ma solitude, je ne peux sortir
De mon désarroi, je ne peux fuir
De ma désolation, je ne peux guérir
Je songe d’un si beau jour
Où, je peux psalmodier l’amour
Changer l’opacité en lumière
Et tous mes antagonistes en frères.
L’angoisse m’égorge et me tue
Je suis opprimé, je suis abattu
Partout, je sens le trépas
Je tourne, et je perds mes pas.
Je suis emporté et pris
Egaré entre la raison et la folie
Suspendu entre la vie et l’agonie
En écoutant retentir des clameurs d’agonie
Effroyables cris d’un cœur brisé, chagriné
La souffrance me maîtrise petit à petit
Se propage dans mon âme et l’anéantit
Le temps passe et repasse, le temps court
Moi, seul j’implore du secours
Dans cette communauté rude et cruelle ?
La brutalité, le risque dans toutes les ruelles.
Ni respect ni fidélité ni confiance
Ni avenir, ni charme, ni assurance
Ni frère ni ami ni âme sœur
Pleurs et malheurs, encombrent mon cœur.
Comment continuer en plein échec et déboires ?
Sans convoitise, sans optimisme et sans espoir
J’ai perdu l’exaltation ainsi que le sourire
Je ne sais que regretter, brailler et souffrir
J’attends un jour pour tout laisser et partir
Vers mon dernier logis, pour ne jamais revenir.
J’aimerais ne plus exister, pour une foi
Partir, ne me demander pas pourquoi.
Puisque, personne n’a besoin de moi.
J’ai trop souffert, je veux m’enfuir
L’entourage me parait un champ de bataille
Où la mort et la vie, me semblent pareils
J’ouvre mes yeux, et ne rien voir
Et dans mon esprit, il n’y à que du noir.
Je suis là , mon cœur est ailleurs
Je suis déprimé, je meurs de malheur
Mon jour devient nuit ! Quel ennui !
Le soleil ne brille plus depuis.
J’ai vécu des moments forts
Et j’ai même frôlé la mort
Dans cette tanière, je tombe trop bas
Et je m’abandonne à mon cœur qui bat.
Je suis suspendu sans passé sans avenir,
Surtout sans caprice et sans souvenirs,
Je passe le temps à compter les heures,
Chaque jour qui passe rajoute ses douleurs.
L’été n’est que le début de l’automne,
Et la fin de l’hiver, peut être le printemps !
Et dans la solitude, je souffre depuis longtemps.
La lumière manque, la nuit est pérenne,
Les yeux béants, dans les douleurs je traîne.
En noir, je vois passer mes jours
Avec un logogriphe, qui pivote autour
Sur les fleurs je ne vois que des épines
Dans mes cauchemars, il n y à plus que la famine
Je contemple le temps qui s’enfuit
Emportant, mon espoir avec lui
Le temps averti, il faut l’écouter
Ainsi esquiver les tracas et éviter
Cette vie, qui ne cesse de me jouer des tours
Cette existence, qui n’hésite pas à blesser mon cœur.
Le tout s’en va, il ne reste que du rien
Comme la mort, elle ravage tout, quand elle vient
C’est peut-être dur, mais c’est dans mon intérêt
De connaître le calvaire et me tenir prêt
A cohabiter la solitude, et pouvoir délaisser
De se choquer, et oublier le passé
Pour me sauver de la souffrance et de la détresse,
Rien de tout cela, ni le monde ne m’intéresse
Je ferme mes yeux avec soin
Et je pars très, très loin.
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Lorsque la parole vient du coeur, elle pénètre les coeurs. Mais lorsqu'elle provient de la bouche, elle ne dépasse pas les oreilles.