Métissages
Croisant les encablures, en quête de lagunes
Et de points de suture pour mes tristes lacunes
Pour ma vie, ses contours, vraie camarde et ses faux
Mon moi se fit un jour quand l'aube fait défaut.
C'est ce temps pour nos fleurs, celui d'abnégation
Nos tiges vers ailleurs, nos vaines élévations
Vers ces autres rivages ou l'acier d'autres cages
Serrant fort les virages et bien des métissages.
Savoir tout de l'homme c'est voir dès l'origine
Les vers dans le tome, le grouillis des doctrines
Rognant les dignités comme des peaux qu'on dépèce
Les chairs écorchées d'une seule et même espèce.
Ensablé, je suis las, mon vent battant les dunes
Sous mon loup, au trépas, aboyant sous la lune
Sur un arbre, mais en souche, mes sèves vouant l'étrange
D'une poésie qui touche ou la larme d'un ange.
En y taisant les guerres, ces crues qui nous inondent
Je vois les premiers hères voulant tenir le monde
Rencontrant d'autres Sion, mélangeant leurs passions
C'est là l'évolution pour toutes les nations.
Ma Bohème souffle en vers des enfants de la balle
Très loin des grands Ethers et des gouttes en Graal
Mais je ravive un feu, mes flammes exégètes
Autant que faire se peut quand on poète, pouet, pouet.
Anamorphose
Cette fille est tarée, mais pas tant que ça...
[img]
[/img]
----------------
Je suis un cartésien désabusé : Je pense, donc je suis mais.... je m'en fous
La solitude aspire dès lors où nous aspirons à être solitaires