J'ai cru en toi, toi l'infini,
toi que l'on qualifie : amour.
On dit qu'Ã ton image l'homme est fait,
mais l'homme ne sera jamais parfait.
Mais ma croyance je l'ai bannie,
te voyant fuir l'homme sans détour.
Il est vrai qu'il y a de quoi gerber
voyant l'état de l'humanité.
Si à ton image l'homme vit,
il prend un aller sans retour.
Tu nous vois gémir, souffrir, en fait
ton indifférence me fait pleurer.
J'ai cru en toi,
j'ai cru en quoi ?
Au pays plein de dieux ou gît
sur tas d’immondices des amours
nés fille, tuées pour tradition c'est
du monde indifférent, cruauté.
Toi alors, qu'est-ce que tu en dis ?
Es-tu le dieu du désamour ?
Moi, simple humaine, voir ça je crie, eh !
En silence, gorge et cœur enserrés.
Ton image est-elle difforme, dis ?
Si comme elle l'homme est fait, toujours
il fermera les yeux au reflet
de son cœur tendre fermé à jamais.
Faut croire en quoi ?
Faut croire en toi ?
Homme, animal, nature, je lis
des faits-divers, là je parcours
prédation de ta création, c'est
pas facile d'ingurgiter ces faits.
Tes anges ailés sont-ils partis ?
S'éloignant des hommes, faire un tour ?
Ont-ils ordre de nous abandonner ?
Pour sur le dos du déchu jeter
la faute de nos douleurs, comme si
tout ça n'était qu'un jeu autour
d'une table aux cases de souffrances aux dés
pipés pour qu'humains perdent à jamais.
Croire, plus pour moi !
Faut pas croire ça.
Si tu es, mais pourquoi faire fi
des âmes juvéniles qui un jour
sont livrées aux bourreaux à jamais,
éteignant bribe de leur vie d'un jet.
Comme pour nature, animaux qui
sous l'égide de l'homme vivent leurs jours
soumis à leur amour, cruauté,
bambins et eux n'ont rien demandé !
L'adulte est responsable de lui,
a-t-il vraiment choix du parcours ?
Beaucoup d'êtres ne peuvent la regarder
supporter la cruauté, tu sais !
L'homme est comme toi ?
Ah non, pas moi !
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Parfois j'écris un livre, exemples :
http://www.thebookedition.com/advanced_search_result.php?keywords=patricia+lepetit