Abandon ...
Je vis dans la mort une vie illimitée
Je laisse mon plaisir s'en aller dans l'oubli
Je déteste la lune qui vient éclairer
Les doux souvenirs devenus meurtris ...
Mon cœur dans l'échine vient de rétrécir
Il me serre et comprime le fond de ma poitrine
Je ne désire plus vivre puisque vivre c'est mourir
Je veux finir en cendres pour nourrir racines ...
Je veux baiser les flammes et de la lèvre, la pierre
Sortir la peste de ma chair brûlée
Je ne serais plus un poids que s'éteigne lumière
Dans mon sombre, j'allume mes regrets ...
Dans mes jardins de pleurs d'yeux sinistres
Je dépose les armes je préfère l'abandon
J'ai perdu, égaré quelque part le registre
De l'amour qui unit la réelle union ...
Cloîtres sont mes heures à prier sentiments
Mes roses pleurent l'acier, scié, rouillé
Mes pétales tombent de par les ouragans
Le sécateur met fin à mes plaies ...
Cybella