La femme qu’aujourd’hui formons

Aspire des tiges de huit

De fumée charge ses poumons

Ce paquet qu elle a chèrement payé

Serré contre elle comme un magot

Finira dans un cendrier

C’est là que l’on jette les mégots

D’une peau douce et satinée

Quant on fume trop souvent

Le corps garde l’odeur de fumée

Pour l’amoureux c’est décevant



Et puis aussi elle pue du bec

Par cet abus de nicotine

Faut pas qu’elle pleure si son mec

Se trouve une nouvelle copine

Fumer pour elle c’est un délice

Lorsqu’elle est enceinte c’est moche

Car elle préfère garder son vice

A la bonne santé de son mioche

Elle intoxique le marmot

Quant il est encor embryon

S’arrêter pour elle le pire des maux

Lorsqu’en termes pressés nous l’a prions

Bien sûr ce ne sont pas nos oignons

Mais quant le budget est au plus bas

Et quant elle manque de pognon

Elle achète un paquet de tabac

Entre les doigts ou avec un moule

Annie ,Sophie ou Pénélope

Avec patiente elles se roulent

Leur petite réserve de clopes

Et si en plus elles picolent

Ou prennent quelques alcaloides

Se réfugier dans l’alcool ou la drogue

Parait que ça rend moins timide

Depuis qu’elles usent des pantalons

Mais des maladies pernicieuses

Leur feront vivre un séjour moins long

Il faudra bien un jour quelles arrêtent

Sur l’ordonnance du médecin

Peut-être trop tard si elles regrettent

Contre la sottise il n’y a pas de vaccin…


Grognard