Une fontaine coule je l'entends
Du fond de mon être ruissellent
Les chutes de la fureur d'un sang
Qui voudrait de sa carpelle
Désaltérer un monde dément
Mais le soir ne veut comprendre
Au fond de mes rêves impuissants
La rage de ses peuples outragés
Ils me bousculent comme des mendiants
Que l'on ne veut à tout jamais entendre
Alors puis-je laisser couler vin franc
Pour oublier ce sang déraisonnable
Qui voudrait revivifier les contrées
Dans la pure sagesse de l'agréable
Quand bonheur s'installe en tout temps
Mon cœur pleure tout son sang
De sa peur à ne plus savoir dépasser
Le comment pouvoir encor aimer
Quand le monde n'est que supplice
Et que l'irrationnel abreuve dureté
De ces âmes qui attise le méchant
Je voudrais avoir grande foi
En ces humains de bonne volonté
Qui auraient désir que du vivre ensemble
Quand le sain de la vie est de vivre simplement
Où générosité, solidarité, fraternité
Seraient maitres mots de la vie des peuples
Pour se débarrasser des égos intéressés
Qui n'ont de volonté que de détruire nos toits
☼ŦC
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j'irai par vos hameaux cueillir vos mots pour vous les offrir bouquets versifiés toujours plus beaux