Te charmer comblerait la plus douce illusion,
Aux tréfonds de mes nuits où l’âme te dessine.
T’effleurer d’un baiser en pensée m’assassine,
Désaltère ma soif à l’eau de confusion.
J’imagine l’ébauche d’une tendre effusion,
Sous le fusain des cils qu’une larme ravine.
Je rêve de tes mains, de douceur angevine,
Sur ma peau, de frissons, en bouquet d’éclosion.
Tu musardes dans les venelles de mon songe,
Mon exquis clandestin, Ã mon corps, ravisseur.
Tu hantes chaque arcane où toute ombre s’allonge.
J’en implore un matin de cueillir le bonheur,
Pour qu’au creux de mes bras le rêve se prolonge.
Me réveiller demain, mon cœur contre ton cœur…
(5/09/05)
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