L’égo, construction de l’esprit, du moi,
L’isolement des Hommes commence ici,
On se dit tant pis, on vit pour soi,
Alors que d’autres tombent dans l’oubli.

On y pensera mais quand,
Un jour ou l’autre mais quand,
Demain ?

Souvent demain, il est trop tard,
C’est une flamme qui ne brille plus
C’est un Homme qui « s’endort » seul un soir,
Et espérait une main tendue.

Le fric assassine, assombrit le cœur des gens,
Nous consommons toujours plus, sans limite,
Ne pensant pas que ce sont nos dirigeants,
Qui nous divisent et sous l’argent s’agitent.

On y pensera mais quand,
Un jour ou l’autre mais quand,
Demain ?

Souvent demain c’est plus jamais,
C’est un enfant qui ne croit plus,
Les portes de ses rêves sont condamnées,
A double tour dans l’absolu.

Avant que mes rêves d’enfants ne s’estompent,
Avant que ne disparaissent l’amour des Miens,
Je ne crois pas que je me trompe,
A oser croire aux Hommes de demain.