Je repense à cette chanson, de Renaud posant la main, sur son flingue,
Cette sonnerie de téléphone, et ton aveu qui m’a, rendu dingue.

Je croyais l’histoire finie, un divorce et trois gamins, ca suffit,
Te voilà maint’ nant maligne, un quatrième pour la route, j’te taquine,
Mais j’suis vraiment en colère, après toi et celui qui leur, sert de père.

C’est vrai qu’t’as la solution, l’avortement c’est facile, me dis-tu
Je ne te jette pas la pierre, mais protèges toi face au fruit, défendu.

Ca n’est pas si simple crois-moi, d’abandonner sans regret, derrière soi,
Un échantillon de vie, malgré qu’il soit d’une erreur, d’une envie,
Peut-être même pas partagée, répondant au besoin de, soulager.

Quand j’ai chanté Black Blanc Blues, je ne pensais pas que tu, aurais pu,
Te faire souffrir jusque là, mais qu’ça touche aussi tes p’tites, têtes crépues.

Ca vraiment j’m’habitue pas, rien qu’à l’idée qu’il méprise, l’a pas l’droit,
De rejeter sans pitié, sous les yeux de ses deux frères, son dernier,
Doit s’sentir abandonné, ca doit être lourd pour son cœur, à porter.

Si vraiment tu m’le demandes, je me rendrai à l’adresse, indiquée,
Je prendrai les précautions, d’être sûr que tu n’aies pas, abdiqué.

Je m’salirai bien les mains, p’ tain bon dieu que ça, f’rait du bien,
Mais il parait qu’la connerie, ça éclabousse sur les pieds, et la vie
Alors je le laisse courir, la vie l’appellera un jour, à souffrir.

Pour conclure à ma colère, que j’ai posée en silence, en cachette
Et remplir mon rôle frère, pourtant pas tendre avec toi, ma sœurette
Je t’invite à réfléchir, à ta vie, à ton futur, à bâtir
Car tu as encore le temps, de trouver palais et prince, charmant...