Eveil . . . Meilleurs voeux de bonheur à toutes et à tous.
Eveil . . .
Des trombes écrasaient le village mourant
Arrachant les terres en vision de néant
Dévalant les pentes à travers les alpages
Un flot boueux emportait tout sur son passage.
Dans l'étroite combe le village s'est tassé,
Maisons et gens dorment de travail harassés.
Le hameau est noyé sous l'océan d'écume
Coeur figé, s'est éteint dans une mer de brume.
En béance la plaie laisse en nos souvenirs
Des traces de larmes pour les temps à venir.
Quelques années plus tard au fond de la vallée
La complainte pieuse s'éveille à la veillée.
La course du dieu râ éclairera nos jours
Vers des printemps d'espoir qui bercent nos Amours
Où s'éclairent leurs chants aux vents froids de l'automne
Qui chasseront nos pluies quand nos hivers résonnent.
Pascal
Le 12 mars 2014.