Le triomphe d’une beauté
Quand le vent passe près de toi En te disant de douces choses, Sur ta chair blanche de son doigt Il laisse l’empreinte rose,
L’oiseau pour te réveiller Te chante maints poèmes, Quand tu embrasses ton oreiller Il te dit : « Paresseuse, je t’aime ! »
L’aurore qui reluit dans les cieux Se lève quand tu te lèves Et elle rayonne dans tes yeux Emplis d’amour et de rêve,
Pour conduire au rivage heureux Ta majestueuse voile, Dans le firmament ténébreux La nuit fait reluire l’étoile,
Pour que, ennemie du sommeil, Tu ouvres tes yeux vénérables, Le jour fait reluire le soleil Dans l’azur incommensurable !
Vision ailée, apparition Qui dans notre monde est tombée ! Toute la pâle création Devant ta beauté est courbée !
La mer dit ton nom harmonieux Au port ermite et au flot prĂŞtre, Qui, comme le nom de Dieu, A quatre formidables lettres !
Le fleuve le dit au ruisseau, La fleur au pré le répète ! Quand tu reposais au berceau Tes petites ailes et ta frêle tête,
Il montait, auguste, adoré, Jusqu’au ciel qui t’appelle, Par mille bouches murmuré Comme une prière éternelle !
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•Anciennement connu sous le nom de "Bennhy"