Plume d'or Inscrit le: 1/4/2010 De: France Centre Envois: 1007 |
Pamphlet engagé dans l'air du temps... Me faut-il supporter comme une sotte andouille Tout ce qui grouille, grenouille, scribouille…
Il se prenait pour Dieu, descendant d’un marquis, Je montais d’un aïeul ouvrier agricole La révolution m’ayant ouvert l’école Mes anciens se privèrent pour que je sois instruit.
On avait cru bannir d’injustes privilèges Au temps des ci-devant et de l’égalité On pensa rétablir une fraternité Et de la liberté on fit maints florilèges
Mais le temps corrodant la volonté humaine La noblesse revint trahir le tiers état La politique hélas multiplie les faux pas Le siècle des lumières est une ère lointaine ;
L’hexagone va mal pourtant politiciens Et divers babillards prétendent savoir faire La chose qui serait remède nécessaire, Ils en parlent beaucoup et ne font jamais rien.
Un dessein politique allant vers une union Obtiendrait un accord ainsi que la confiance Et d’une voie future montrerait l’importance Si les mots précédaient la réalisation.
Depuis des décennies bien trop d’atermoiements Voilent la vérité de la démocratie Le peuple décidant nulle voie n’est suivie Les promesses d’élus fondent au gré des vents.
Le scrutin comprend-t-il que le choix étant fait La voix majoritaire est sans grande importance S’il faut négocier et plaire à ces instances Dont les avis contraires font des insatisfaits.
De groupes curieux, de mouvements étranges Vivant du désaccord de divers citoyens Il faudrait dévoiler les trop secrets moyens, À la clarté de l’eau ils préfèrent la fange.
Si l’homme politique était laborieux, Efficace, méritant ce que l’état lui donne Verrait-on somnolant le bailleur qui s’abonne À piller sans rougir Bercy l’impécunieux
Les moules accrochées au rocher de l’état Et qui pillent ses coffres en étant infertiles Viennent semer le doute et donner du tracas Aux citoyens cessant de croire aux inutiles
Il y a donc ici quelques économies ! Excès de députés excès de sénateur N’ont jamais de la France adouci le malheur Causant aux fonds publics grandes hémorragies.
Imaginez soudain que dès soixante cinq ans La retraite pour tous soit obligation Que le cumul reçoive juste interdiction On verrait des emplois avec de nouveaux sangs
Retirant les vétustes qui viennent se servir Au buffet de l’état qui ruine la finance A l’abri du besoin on laisserait la France Faire couler un sang neuf tournée vers l’avenir.
Bien trop de différence entre le besogneux Et les nantis sans peine, ayant maints avantages Les copains, les parent, complices de tripotages, Les prometteurs de tout aux besoins onéreux.
Verrons-nous un beau jour par vœu référendaire Le peuple s’exprimant de façon salutaire Dire que le choix fait, l’avis majoritaire Se doit d’être appliqué par voie réglementaire
Que les minorités de diverses tendances Ne peuvent obtenir que de l’humanité Mais ne conduisant pas notre société À tolérer sans fin de stupides nuisances.
Faisons donc le ménage en ces musées vétustes Où les politiciens n’ont plus de grand projet Evitons ces bavards aux mots sans nul effet Élisons des ardeurs autant jeunes que justes
Prenons ceux qui servant l’état et la patrie Ne se servent d’abord de façon critiquable Ceux qui n’ignorant rien d’un partage équitable Lieront l’intelligence à la saine énergie.
Nous sommes au plus bas et d’Europe la honte Que risquerions-nous donc à beaucoup innover Il nous faut pour demain partager rénover Ne plus être les poules dont on vole la ponte.
NĂ©o-Olucinep VI 02 MMXIV
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